13 août 2014

Back to Istanbul #2

J'ai quitté Istanbul le 13 juin dernier. Depuis, tout s'est enchainé dans un brusque tourbillon de nouveautés. Une nouvelle ville, Paris, un nouveau stage, de nouvelles connaissances, un nouvel appartement... Et déjà les préparatifs pour mon entrée en quatrième année à Rennes.
Je ne pourrais pas dire que je suis "rentrée" en France, j'ai surtout quitté la Turquie. Maintenant, Istanbul est aussi une partie de chez moi ; comme si ma maison se construisait à cheval entre différentes villes et pays.

Le retour en France est tout sauf facile, tous les étudiants erasmus pourront le confirmer. J'ai eu le coeur très lourd et les yeux un peu trop mouillés dans le taxi qui m'amenait à l'aéroport, laissant dernière moi des amis et un pays qui m'a accompagné pendant un an, qui m'a pris aux tripes et au coeur. L'effervescence des semaines qui ont suivi m'a permis de m'éloigner en douceur de ma vie stambouliote, de ne pas me morfondre sur cette rupture soudaine en m'occupant l'esprit au maximum.
Les jours sont passés, et maintenant l'envie me prend de vouloir ancrer mes souvenirs ici, de rattraper le fil de ces histoires avant qu'elles ne m'échappent complètement. Ne pas oublier, mais aussi partager. Partager cette merveilleuse année, ces merveilleux paysages et ces merveilleuses personnes. Ce deuxième semestre à Istanbul a été formidable -encore meilleur que le premier !-, et je vais maintenant tenter de le retracer autant que possible.


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Et pour commencer, l'histoire de mon sublime souvenir ramené d'Istanbul : une paire d'escarpins créées sur mesure par un fabriquant de chaussures de danse, installé au dernier étage d'un des immeubles bordant Istiklal. Il faut prendre un vieil ascenseur pour arriver dans les ateliers de ce monsieur adorable, qui accueille tout le monde avec un sourire plus grand que lui. Pas forcément habitué à travailler avec des clients étrangers, c'est souvent avec des signes (faute de vocabulaire angalis) que nous avons "discuté" des tailles, des couleurs et des matières, ce qui devait être assez drôle à voir -quoique pas vraiment rassurant sur le produit final ! Après moult péripéties, les chaussures sont aussi belles que je les imaginais ; chaque fois que je les porterai, j'aurai l'impression de fouler les pavés d'Istiklal...






Et le résultat final !


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