10 septembre 2013

Premières impressions

Quelques notes prises à la va-vite sur un petit carnet, qui permettront peut être de mieux faire sentir ce qu'est la vie à Istanbul !


Une fois posé le premier pied sur le sol turc, la chaleur nous happe, étouffante. Depuis mon arrivée, je n'ai vu que quelques petites gouttes de pluie tomber timidement un mercredi après-midi, vite séchées par le soleil. Celui-ci a un peu compliqué, au début, les excursions dans la ville, d'autant plus qu'elle est pour le moins... vallonnée (assez pour me faire faire mon sport du moins).


Mais les Turcs sont plutôt équipés : des stocks hallucinants de bouteilles d'eau sont disséminés un peu partout, dans les petites boutiques, sur des présentoirs temporaires dans la rue ou à même le sol.




Pour rejoindre l'auberge de jeunesse, j'ai décidé de prendre un taxi à la sortie de l'aéroport. J'ai donc pu être découvrir dans la foulée les joies du trafic turc, et autant dire que ça vaut le détour. Rien que dans le taxi, aucune ceinture (il y avait bien quelque chose qui y ressemblait, mais rien pour l'attacher), et une vitesse de croisière dépassant certainement de loin toutes les limitations qui avaient pu être posées..

La circulation des véhicules (bus, voitures, motos, camionnettes, etc.) à Istanbul suit en fait deux principes. D'abord, le klaxon fait office de clignotant: il est utilisé à tout bout de champ pour tourner, doubler, râler.. ce qui crée un doux concert de klaxons pour vous accompagner dans tous vos déplacements. Très agréable. Par contre, pas un seul clignotant en vue depuis que je suis ici.
Deuxième principe : ça passe toujours. Les voitures s'engagent à plusieurs dans des rues où je n'aurais pas pu en faire passer une seule, elles décident brusquement de faire demi-tour en pleine voie comme si de rien n'était, et zigzaguent entre les autres voitures, les motos et... les piétons.
Marcher dans Istanbul est d'ailleurs une expérience assez intéressante: trottoirs souvent impraticables ou inexistants, pas de passages pour piétons, de petits bonhommes verts nous laissant passer sans risquer notre vie. Pour traverser ? Il faut tenter de se frayer un passage entre les voitures, qui ralentissent à peine voire pas du tout. Après plusieurs tentatives un peu ratées, j'ai donc décidé pour l'instant de suivre docilement les Stambouliotes qui traversaient hardiment devant moi.

(Pas d'autres preuves visuelles pour l'instant, en général je suis plutôt en train d'éviter de me faire rouler sur les pieds dans ces cas-là)



    
Istanbul est folle. Chaotique. Mais elle est aussi vivante, généreuse et passionnante, regorgeant de découvertes à chaque coin de rue. Je ne suis pas ici depuis très longtemps, mais je peux dire qu'il existe une façon de vivre "à la stambouliote".
Il faudra s'habituer à voir des centaines de chats et de chiens (mais surtout de chats) errant dans la ville, se nourrissant dans les poubelles ou dans les petits tas de croquettes laissés devant la porte d'une maison. S'habituer à voir des groupes d'une vingtaine de policiers installés tout au long d'Istiklal et semblant attendre que quelque chose se passe. S'habituer à voir les habitants vivre non pas chez eux mais dans la rue, où ils discutent, bricolent, boivent un thé tout en regardant les gens passer.

Et il y aura certainement des milliers d'autres choses auxquelles il faudra s'habituer. J'ai le temps de les découvrir, ce n'est que le début.

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